lundi 13 juillet 2015

Chez Hugo, cuisine provençale pour déjeuner d’été.


Avec la chaleur actuelle, on a tous l’impression de vivre dans le sud de la France. Dès lors, quoi de mieux que de se laisser tenter par une cuisine plus fraîche et plus adaptée aux 35/37°C, voire plus, qui se sont abattus il y a quelques jours sur Paris. Chez Hugo, petit restaurant installé dans l’est du 9ème arrondissement de Paris, on propose cela toute l’année. Pourtant il n’y a rien de mieux que les fortes températures de l’été pour se délecter de la cuisine provençale.


Situé à deux pas du square Montholon dans la rue Papillon, Hugo est un établissement à deux têtes : Hugo A et Hugo B. Le premier, celui dont je parlerai dans cet article, est un restaurant provençal, tandis que le second est un bar à vin.

La promesse d’Hugo est claire : des herbes, des fruits, des graines, des couleurs et surtout de l’audace. Effectivement au regard de la carte, on retrouve surtout des salades, du poisson et des tartes aux légumes maison. Il en va de même pour les desserts puisque l’essentiel se résume à des tartes, salades et poêlées de fruits. Les prix sont plutôt raisonnables puisque le menu ‘Plat/Dessert’ est à 21€ et le ‘Entrée/Plat/Dessert’ est à 26, alors que le menu ‘jour’ est à 15€.


Des produits frais et une cuisine audacieuse, Hugo nous dépose en Provence.


Mon choix s’est arrêté sur la Salade de foie gras, filet de canard et chèvre chaud. Une incongruité puisque généralement, chacune de ces trois compositions se suffit à elle-même dans le cadre d’un plat unique. Ça s’annonce chargé. Et je ne suis pas déçu dans ce domaine. La salade est un Total Khéops de légumes, fruits, herbes et graines associé à une tartine de chèvre fondu ainsi qu’une tranche de foie gras. Le tout est soutenu, enfin, par une boule de sorbet mandarine. Alors certes la promesse d’Hugo est tenue avec le sorbet qui apporte un supplément de fraicheur et de peps au plat, mais j’aurais préféré un peu plus de simplicité.

Pour le dessert, le gourmand que je suis s’est laissé tenter par la tarte aux poires accompagnée d’une boule de glace au caramel. Elle est parfaitement moelleuse et la poire et le caramel s’entendent comme larrons en foire.

En dépit d’une salade un peu trop ambitieuse, la qualité et la fraîcheur sont au rendez-vous. C’est parfait pour un déjeuner d’été au cœur de la fournaise. Ne manquent plus que les odeurs de pinède et le bruit des grillons pour se croire en pleine Provence.

Guillaume


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